"Ecrire, c'est emmener les mots en promenade" - extrait de "Je m'appelle Mina" de David Almond -

dimanche 10 juin 2012

Une "petite" liste pour les pannes-lectures

Je parlerais bien de mes livres préférés mais malheureusement mon cerveau n'est pas vraiment une éponge et du coup j'ai besoin pour faire une critique d'avoir lu le livre très récemment et de l'avoir sous la main. Du coup je fais une "petite" liste, si vous êtes en panne de lecture n'hésitez  pas à piocher ici :
- Vango 1 et 2 de Thimothée de Fombelle  - aventure-
- Tobie Lolness 1 et 2 de Thimothée de Fombelle  - aventure-   - fantastique  - 
- Baby sitter blues et toute la série des Emiliens de Marie-Aude Murail - c'est la vie ! -  - drôle - 
- Simple de Marie-Aude Murail - c'est la vie ! - 
- Tous les Artémis Fowl d'Eoin Colfer - fantastique 
- No et moi de Delphine de Vigan - c'est la vie ! - 
- Le Journal d'Aurore de Marie Desplechin  - drôle -  - livre de "fille"  -
- Oh boy ! de Marie-Aude Murail - c'est la vie ! -  - drôle - 
- Terrienne de Jean- Claude Mourlevat - aventure-  - fantastique  
- Je m'appelle Mina de David Almond  - c'est la vie ! - 
- Le roi mort de Jean- Claude Mourlevat - aventure- - fantastique  
- Le combat d'hiver de Jean-Claude Mourlevat - aventure- - fantastique  
- les Harry Potter bien sur ! de J.K. Rowling - fantastique 
- 4 filles et un jean d'Ann Brashares  - livre de "fille"   -
- Le journal d'une princesse (10 tomes ) de Meg Cabot  - livre de "fille" - 
- Le livres de étoiles (3 tomes) d'Erik L'Homme - aventure-   - fantastique- 
- Phaenomen (3 tomes) d'Erik L'Homme - aventure-   - fantastique- 
- Sobibor de Jean Molla - anorexie -  - Histoire ( ici nazisme et camp de concentration )-  
- Zouck de Pierre Bottero - c'est la vie ! - - anorexie -
- Maximum ride de James Patterson  - fantastique- 
- Le grimoire d'Arkandias d'Eric Boisset  - fantastique- 
- 4 soeurs (4 tomes) de Malika Ferdjoukh  - drôle - - c'est la vie ! -

Bonne lecture ! 
Notez bien :  quand j'ai mis - fantastique-  ce n'est pas forcément vraiment un livre de fantastique (car la définition de fantastique c'est l'histoire commence dans un monde ordinaire et tout devient magique) car "science- fiction" fait tout de suite penser au futur, au robots ... et je trouve que- fantastique-  va parfaitement bien pour décrire Tobie Lolness qui est pourtant de la science-fiction. 
Et quand j'ai mis : - livre de "fille" - , que les garçons n'hésitent pas à lire ces livres surtout si ils veulent mieux comprendre certains mystère féminin ^^. 


Stolen ( titre anglais de "Lettres à mon ravisseur" )

Deuxième critique, j'ai choisi de parler de : 

      Ce livre est toute la lettre que Gemma écrit à son ravisseur. Tout commence dans un aéroport, Gemma, 17 ans, énervée par ses parents s'éloigne et va acheter un café, au moment de payer elle se rend compte qu'elle n'a plus d'argent et un inconnu - yeux bleus, accent bizarre, la vingtaine, séduisant - propose de le lui offrir. Bien qu'un peu réticente et méfiante, Gemma accepte. Le "tu" pour parler de l'inconnu, nous fait comprendre immédiatement que c'est lui le ravisseur, ça nous embête un peu, on aurait préféré un vrai méchant ... On le déteste tout de suite. Et bien sûr très vite, il verse une drogue dans le café de Gemma et l’emmène. Gemma, complètement shooté par la drogue se laisse faire, ils prennent un avion puis font un long trajet en voiture. Gemma se réveille, elle est dans une maison perdue dans un désert - vraiment très très perdu, elle le comprendra bien vite - avec son ravisseur. Elle se rebelle, essaye de s'enfuir, mais impossible. Il lui apprend qu'il l'aime depuis bien longtemps, et qu'il a l'intention de vivre avec elle dans cette maison, pour le restant de sa vie. Jamais Gemma n'accepte cela, mais peu à peu et presque malgré elle, elle apprend à connaître son ravisseur, qui est vraiment, vraiment différent, qui refuse la vie que mène la plupart des gens, qui connait ce désert mieux que personne et qui aime Gemma plus que tout.On comprend derrière sa façade de dur à cuir qu'il est fragile, sensible et surtout naïf.  Et tout comme Gemma, même voir plus rapidement, on commence à les aimer, lui et son désert ... Mais cette vie, que Gemma refuse et dont son ravisseur rêve ne durera pas ... 

Ce roman très psychologique, est assez prenant.  Il dénonce une part de l'absurdité de la vie que la plupart des gens ont aujourd'hui, sans toutefois approuver l'alternative que Ty, le ravisseur trouve. On est triste, car Gemma aurait pu aimer Ty comme celui ci l'aime, si seulement il ne l'y avait pas forcer, s'il ne l'avait pas enlever ... Le seul bémol est que je n'ai pas vraiment aimé Gemma et son caractère, mais après les goûts et les couleurs ... 

Edition Gallimard jeunesse, collection scripto, traduit de l'anglais par Catherine Gibert

mardi 5 juin 2012

Le cri du petit Chaperon Rouge

Premier "vrai" post et première critique, j'ai choisi de parler de ce roman ... marquant !

       Malvina va avoir 14 ans dans deux semaines. 14 ans c'est l'âge où elle aura un petit copain, où elle criera si fort que tout le monde aura peut d'elle, où elle sera en colère plutôt que triste ... Un joli programme se dit-on. Toujours est_il que pour l'instant elle a l'obligation de rendre visite à son grand-père, veuf depuis peu. Mais le problème, ainsi que le thème du roman, se pose vite, durant sa visite à son grand-père, celui-ci l'embrasse sur la bouche. "Aujourd'hui grand-père m'a embrassé et je ne veux plus que ça recommence" dit-elle à son père. Mais il mène sa famille éparpillée d'une main de fer, et il n'y a pas la moindre petite place pour les sentiments dans sa tête. La famille c'est la mère, écrasée par ses migraines, la grande soeur et le grand frère occupés, elle par sa petite personne et lui par ses études. Ainsi personne n'écoute la petite Malvina et ses appels à l'aide. Et puis, peu à peu on se rend compte de certains blancs, de trous dans la vie de Malvina, on comprend vite que son histoire avec son grand-père n'est pas nouvelle. 
Mais Malvina va avoir 14 ans et rappelez vous, elle veut apprendre à crier, à crier fort. Certes elle est entourée de lâches, certes ce n'est pas si facile de parler et d'appeler à l'aide, mais elle n'est pas seule : la voisine de son grand- père - étrange, oui, mais attentive - veille sur Malvina. Et il y aussi "Traque", un garçon qu'elle croise de plus en plus souvent ... Et puis "Malvina" ça signifie "la gardienne du droit". 

Touchant sans jamais tomber dans la niaiserie ou le mélodrame, ce récit à la première personne est parfaitement réussi, surtout pour un thème aussi difficile. L'écriture fluide et poétique accompagne à merveille Malvina dans son dur cheminement. Les personnages sont tous complexes et profonds. 
Un coup de coeur ! 

Alice éditions, traduit de l'allemand par Isabelle Enderlein

Bienvenue

Bonjour !
L'insubordination des mots, un titre bizarre ? Peut-être !  J'ai eu cette idée en lisant Je m'appelle Mina de David Almond alors bon ... Derrière ce titre se cache un blog-lecture comme il en existe tant d'autres, mais voilà j'ai depuis longtemps cette envie de partager mes lectures ! Et quelles sont mes lectures ? Et bien tout les livres qui m'inspirent (et ça ne s'invente pas !) de la littérature jeunesse pour ados. J'aime tous les styles, un bon nombres d'écrivains, français, anglais, américains, allemand ou encore suédois.
Alors voilà ...  Bienvenue sur mon blog !